la confiance : une valeur perdue dans notre bien aimée société

la confiance et la société marocaine, voilà un sujet qui me taraudait, qui hantait mon esprit depuis pas mal de temps et j'attendais avec impatience la réunion d'un certain nombre d'éléments et de faits réels pour entamer une chronique dans ce sens. A vrai dire, ces évenements factuels font légion dans notre quotidien ce qui dénote d'un certain système de valeurs, d'une culture bien ancrée. Quand je parle d' "évenement factuel", je fais allusion aux comportements observables des marocains avec leurs confrères. Cela dit, une telle culture- j'ose pas dire dépourvue de confiance- se répercute automatiquement sur tous les aspects sociaux, économiques et culturels.

Laissez-moi dans un premier temps vous rafraîchir la mémoire avec une définition concise de ce que c'est la confiance :

La confiance renvoie à une attitude générale, rencontrée dans des circonstances multiples, où une personne détermine son comportement sur la base d'un sentiment plus que sur un raisonnement ou sur une recherche totale de preuves. Elle peut tout aussi bien concerner la confiance en soi que celle envers les autres et celle envers la tournure que prendront les évènements (optimisme) (source : wikipedia)

le premier axe qui ressort de cette définition est l'axe raison - sentiment.

On va étudier un certain nombre de situations sur la base de cet axe pour en tirer des conclusions :

Situation 1 : Je sors de l'hôtel, j'attends Monsieur X pour me conduire jusqu'au technopark. Il n'est pas venu. Je suis obligé de prendre un taxi, je lui indique où je veux aller. Une fois labas, je constate qu'il n'as pas de monnaie. Je lui dit que je vais lui chercher la monnaie au technopark. Il ne m'as pas cru et il s'est mis à hurler. Heureusement, il y avait une modeste personne sur sa bicyclette qui m'as rendu la monnaie. Sur quoi son comportement est basé ?

Situation 2 : Je sors de l'hôtel, tout en laissant ma carte d'identité nationale. J'ai pris mes affaires pour les déposer chez des amis avant de revenir. Le réceptionniste était sur mes trousses et il m'as dit que la CIN n'est pas une garantie. Sur quoi son comportement est basé ?

Ces 2 situations vous montrent chers lecteurs à quel point notre "confiance" à nous, contrairement à ce que suggère la définition tout en haut est basée plutôt sur la raison que sur le sentiment. Et donc elle devient méfiance puisqu'elle est basée sur des preuves.
Situation 1 : Qui me garantira que tu vas revenir ? ( il a besoin de garanties, de preuves que je vais pas le duper )
Situation 2 : Qui me dit que tu es de bonne foi ? ( il a besoin de garanties aussi).

De ma part, je comprends très bien ces attitudes et ces comportements puisqu'ils sont motivés par un vécu, des expériences qui se rassemblent en un système de valeurs. Ce système de valeurs nous dicte de ne faire plus confiance à personne jusqu'à preuve du contraire.

Voilà, c'est une introduction à un sujet qui demande certainement des années de recherche pour être bien cerné. Ce que je propose ici n'est qu'une ébauche que j'alimenterais au fur et à mesure.