Wednesday, December 13, 2006

L'artisanat et les TAHIRI : une histoire d'amour ?

Hier, Rachid Tahiri est venu nous voir dans le cadre d'un projet de zellij aux Emirates Arabes Unis. Il a amené justement quelques échantillons avec lui de différents motifs. Vous les connaissez certainement ! Ces petits carreaux en différents couleurs agencés l'un contre l'autre donnant vie à des formes architecturales magnifiques. Après quelques minutes, il a commencé à parler avec le responsable du projet aux Emirates ( google talk MERCI) et du coup tu sens la parfaite maîtrise du métier chez ce gentil homme surnomé le lapin par nos soins (héhé).
Ceci m'as fait réfléchir un peu sur cette relation entre l'artisanat et les TAHIRI. Est ce un héritage familial ? est ce le fait d'avoir vécu à la "médina" et cotoyé les gens aux différents quartiers de celle-ci : Sbitriyyine, najarrine ... a fait de cette famille une "addicted" de l'artisanat ? peut être. En tout cas, voici une liste non exhaustive, mais qui fournit une idée assez précise de la relation Artisanant - Famille Tahiri :

- Mon père Ahmed Tahiri ( que dieu le bénisse) était un MJADLI : une personne qui fabrique des ceintures en utilisant de la soie et d'autres éléments décoratifs.

- Mon frère Abd Errafi Tahiri : On dit qu'il était Harrar (حرار) : une personne qui travaille dans la soie. Ce n'est qu'après qu'il s'est converti au métier de la dinanderie. J'aime beacoup ce qu'il fait, il sait s'inspirer, créer, satisfaire sa clientèle. Son dynamsime me laisse bouche bée.


- Mon frère Khalid : C'est une personne que j'aurais aimé voir. Hélas , il est mort trop jeune. Il travaillait dans la dinanderie lui aussi. On dit qu'il avait un sens incroyable de la création.


- Ma soeur Rabiaa: Elle a hérité le métier de tamjadlit de mon père. Elle a presque 78 ans et elle est toujours capable de faire des merveilles avec ses mains.


- Mon frère Mohammed : Un artisan de dinanderie connaisseur.


- Rachid ( fils de Mohammed) : Un artisan de zellij. J'étais étonné de voir les photos qui représentent ses différents travaux dans différents chantiers : villas, palais.. bravo rachid


Voilà, j'alimenterais cet article avec plus d'informations dès que j'aurais d'autres éléments.

Saturday, December 09, 2006

Le site web de la SADF




Et voilà ! Après deux semaines de travail acharné sur le site web de la SADF ( société des artisans dinadiers de Fès) nous occupant moi et mon ami yacine - que je salue d'ailleurs- le résultat est là "hamdoulilah". Grâce à nos suggestions croisés et nos discussions interactives sur le design, le contenu, la technique à utiliser pour mettre en page le volumineux répertoire de photos, nous avons réussi à mettre sur pied un site internet digne de ce que fait la société. En effet, il reflète exactement la créativité et l'innovation qui germait dans cette PME marocaine.
Si ce site a vu le jour c'est grâce aux critiques mutuelles que fait chacun à l'autre pendant tout le processus de collaboration, autrement, j'aurais pu me contenter du premier jeu d'animations que j'ai aimé ou que lui a aimé mettre en oeuvre.

Le site va être mis en ligne dans les plus brefs délais pour permettre aux gens amoureux de l'artisanat de goûter sans se rassasier aux plats proposés à chaque fois par les artisans de cette société. ( allez ! un peu de poésie ca fait rien héhéhé). Non sérieux, c'est impressionant ce que peut produire cette petite entreprise. On attends juste nos identifiants de la part d'une société française qui s'appelle haisoft. A 89 Euro cette société propose des services intéressants, je vous le conseille vivement. le domaine qu'on a choisit est www.sadfmaroc.com puisque les noms de domaine www.sadf.com est resérvé. Le ".com" a été décidé vu que le réferencement se fait mieux.


j'espère que vous aimez l'interface !!

Tuesday, December 05, 2006

Des mots et des mets

Aujourd'hui j'ai assisté à une conférence très conviviale à L'I.F.F ( 17h30) ayant pour thème les constituants historiques, socioculturels et anecdotiques de la cuisine marocaine animée par un grand amoureux de la gastronomie marocaine : M.Bargach. Il a cité quelques exemples intéressants sur la cuisine marocaine. Au regard du couscous, il a raconté l'histoire de "Sidna soulaimane" et comment en attendant la reine de sabaa (سبأ)notamment Belkiss ( بلقيس)il avait de l'insomnie et du coup on lui a conseillé le couscous.
Quelques remarques à propos de l'organisation de la conférence :
- Je crois qu'il est temps de doter cet Institut d'un espace beaucoup plus grand pour abriter ce genre de conférences parceque cela pouurait intéresser énormément de monde. POur une ville comme Fès la capitale spiritiuelle du Maroc je trouve toujours lamentable ce présumé espace appelé Médiathèque.

A quand des infrastructures qui reflètent vraiment la riche histoire de cette magnifique ville qu'est Fès ? Réflichissez avec moi s'il vous plait !!!

Un film à voir : Monster House

Allez ! un bon film cette aprèm ça fait toujours du bien. En fait, c'est une animation 3D réalisée par Gil Kenan avec l'étroite collaboration de, je cite : Steven spielberg et Zemmeckis. le film raconte un petit enfant qui déborde d'imagination ( Normal puisque le réalisateur déborde d'imagination lui aussi) mais personne ne l'as cru jusqu'à ce qu'ils expérimentent la chose. Le démon c'est une maison qui se transforme en un vrai mangeur de petits enfants. Le femme de M. Neighbor cracker détestait le fait que les enfants pendant le haloween venaient embêter sa maison alors chaque haloween elle ( la maison) se métamorphosait pour se venger. l'histoire est simple, sublime et bien ficellée. les animations sont hors pair. Personnellement, j'ai trouvé ce film beaucoup plus intéressant que d'autres movies dans le genre. Une idée innovatrice. Je sais ce que vous allez dire : Spielberg et Zemmeckis savent quoi faire !!

En tout cas, je vous conseille vivement cette animation. C'est un moment de détente agréable. Voici un lien pour plus d'infos :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61645.html

P.S : enfants de moins de 8 ans s'abstenir.


Partenariat Banque - PME

le dimanche dernier j'ai pu prendre un café moi et mon frère avec un chef de secteur de la banque populaire en l'occurence Monsieur Berrada. j'ai tenu à assister à cette réunion amicale pour voir un petit peu comment ces banquiers pensent et réagissent aux différents problèmes de nos PME. Il se trouve que Monsieur Berrada est un spécialiste, de par son expérience dans ce domaine, dans l'artisanat. Bien sûr , c'est un ancien habitant de la médina, il s'y retrouve un peu dans ce poste là. Les prémisses du débat- si je peux appeler ca comme ca- ont été enclenchées lorsqu'il a évoqué le séminaire qui a eu lieu à Royal Mirage sur le thème " Partenariat Banque- PME" à l'instar de ce qui se fait au japon et d'autres pays du monde. Voici quelques points intéressants que j'ai voulu transcrire sur mon blog :

- D'abord, la première pierre d'achoppement à un partenariat vraiment efficace c'est la culture. M. Berrada nous a affirmé- et je suis tout à fait d'accord avec lui- que les marocains sont très rusés. ils ont des pratiques souvent douteuses, ils ont toujours ce vis de détourner les choses de leur destination rationnelle, les exemples ne manquent pas ici. Je comprends mieux maintenant et je peux mieux expliquer l'aversion à l'octroi des crédits et la demande excessive de garanties , en un mot : les gens sont malhônnetes et n'ont pas souvent confiance dans leurs projets. Comment voulez-vous qu'une banque aille confiance en vous.? En tout cas, ca serait pas le cas de mon frère et M.Berrada en est très conscient. ca se voit ( héhéhé)

- Cette introduction sulfureuse de la part de M. Berrada a fait ressortir beaucoup de points noirs dans ce partenariat. Mon frère a attiré notre attention sur une chose très importante qui est toujours une caractéristique de toutes les actions qui sont de mise : l'absence de la continuité, la plupart des actions sont intermittentes. En plus, ajoute-t-il, on flotte toujours sur la surface. On ne dispose pas de cet esprit perfectionniste qui cerne tous les détails et forcément ces actions ont l'air d'un effet de mode. Effectivement, ceci est malheureusement vrai. La preuve le crédit "jeunes promoteurs" : après le fiasco de ce crédit qui a été d'ailleurs mal pensé dès le départ on a sorti la charte de la "PME", .... on ne sent pas qu'il y a une coordination entre les acteurs et aussi pas de complémentarité.

- On a abordé aussi le problème de communication qui a été considéré comme problème majeur et ce unanimement. M. Berrada nous a donné un exemple très concret de ce manque de diffusion du partenariat. De premier abord , toutes les publicités se font dans une langue étrangère alors que si on s'amusea à faire des statistiques dans nos PME on trouvera beaucoup de gens qui connaissent à peine l'arabe. Et là, retournons aux bases de la communication : il y a un émetteur, un récepteur et un moyen de communication. D'abord, il faut que la communication se fasse par u moyen compris à la fois par l'émetteur et le récepteur. Deuxièment, et c'est là où il y a grand danger : l'intérprétation du contenu du message. La plupart des séminaires se font en français. Quand on est entrain de parler à des gens dont le niveau de français est pratiquement médiocre il faut trouver une autre manière. On ne va pas aller jusqu'à de mettre sur place des intérprètes français-darija : ca serait absurde quand même. Non, Messieurs dans ces séminaires où l'interaction entre les acteurs est de mise , il faut parler leur propore langage. Traduisez en darija et ca donnera la phrase suivante : "nzal m3ah laard".

- Un contre exemple réussi de la communication Marketing est celle qui a été effectué pour les fonds FOGARIM, le fameux slogan "Shri Darek btaman lkra". Là, on a su communiquer avec les gens. On a procédé à une segmenation rigoureuse et puis ça marche. Et comme l'as dit si bien Monsieur Berrada les gens n'arrêtent pas de déposer des dossiers. Tiens voilà un bon indicateur d'une bonne campagne de communication "l'affluence des gens, le nombre des dépôts de dossiers".

- Il faut dire que ce genre de séminaires est très intéressant pour cadrer et rectifier le tir. On voudrait aussi des séminaires sur "la qualité des associés dans nos PME" , quels sont ces gens qui sont à la tête de nos PME, quelle est leur formation, quels sont leurs besoins actuels , sont-ils capables de relever les défis de ce nouveau era ? ou sont-ils des gens insoucieux, qui n'aiment pas le risque ? quel est leur état d'esprit ? Personnellement je suis certain que le succès d'une entreprise, d'une PME j'allais dire , n'est pas conditionné par les fonds - parceque les banques en regorge- mais surtout de la qualité des associés; et dorénavant les banques auront tendance à dire : " dis moi avec qui tu es associé je te dirais quelle entreprise tu as ".